Canonisation de Mère Térésa
La canonisation de Mère Térésa était attendue ! Mais à vrai dire c’est comme si elle était déjà Sainte dans nos cœurs ! La bienheureuse Mère Térésa a tellement consacré sa vie aux pauvres, aux malades et aux mourants pendant plus de 40 ans, principalement à Calcutta en Inde que pour beaucoup d’entre nous, il s’agit d’une Sainte depuis longtemps !
Béatifiée par le Pape Jean Paul II en 2003, Mère Térésa sera donc canonisée par le Pape François qui célébrera la messe et présidera le rite de canonisation, ce dimanche 4 septembre 2016, jour anniversaire de sa mort. |
Retour sur sa vie
Née le 26 aout 1910 au Kosovo, elle rejoint les Sœurs de Notre Dame de Lorette à Dublin à ses 18 ans. Elle choisit alors son nom en hommage à Thérèse de Lisieux, qui ne l’a jamais quitté. Envoyée à Calcutta, elle enseigne pendant près de 20 ans la géographie dans une école pour jeunes filles des classes aisées. Petit bout de femme énergique et déterminée, Mère Térésa se rend à l’évidence ; sa véritable vocation n’est pas là. Elle veut se mettre au service de Dieu à travers les plus pauvres. A 37 ans, elle enfile un simple sari de coton blanc bordé de bleu, qu’on lui a toujours connu et s’installe dans un bidonville de Calcutta pour enseigner et prodiguer des soins rudimentaires. Elle y enseigne aux enfants pauvres qui la surnomment très vite « Ma », diminutif de maman. Toute sa vie, elle gardera ce surnom.
EN 1950, Mère Térésa fonde les Missionnaires de la Charité qui consacrent leur vie de manière radicale aux plus pauvres d’entre les pauvres. Cette congrégation compte aujourd’hui près de 4500 religieuses à travers le monde.
En 1952, la première maison accueille les mourants dont les hôpitaux ne veulent plus. Viennent ensuite des maisons pour les orphelins, les lépreux, les malades mentaux, les mères célibataires, les malades du sida… D’abord en Inde, puis à partir des années 1960 dans le reste du monde.
En 1979, elle reçoit le Prix Nobel de la Paix.
Mère Teresa s’est éteinte le 5 septembre 1997 dans la maison-mère de sa congrégation à Calcutta, où elle repose sous une tombe que les soeurs décorent chaque jour d’une parole écrite avec des pétales de fleurs.
Rappel des principes de la canonisation
Pour être déclaré bienheureux, il faut être à l’origine d’un miracle. Et pour ensuite être déclaré « saint », il a fallu à Mère Teresa, comme aux autres saints, être à l’origine d’un autre miracle, effectué hors d’Inde. On lui a notamment reconnu des miracles de guérison de tumeurs.
Des festivités partout dans le monde
Incarnation d’une Eglise pauvre, pour les pauvres. Sainte mère de Calcutta, Mère Térésa a passé sa vie au service de la misère du monde. La cérémonie sera un temps fort du Jubilé de la miséricorde voulu par le pape François.
A Calcutta, de nombreuses initiatives dans toute la ville ont vu le jour depuis déjà quelques semaines. De nombreuses célébrations sont ainsi prévues en Inde et en Macédoine, son pays d’origine.
Deux religieuses de chaque région où se trouve la congrégation ont été choisies pour se rendre aux festivités à Rome et rejoindre notamment Sœur Prema, la supérieure des Missionnaires de la Charité.
Un logo a même été dessiné par une artiste indienne pour l’occasion. Dans un style très simple, l’artiste a choisi une pose classique de Mère Térésa où elle tient un bébé dans ses bras avec l’amour bienveillant, qu’on lui connait. Le message de ce logo est clair : être porteur de l’amour tendre et miséricordieux de Dieu. |
100.000 fidèles sont attendus sur la place Saint Pierre ce dimanche, en ferez-vous partie ? Racontez-nous !